Paul Vimereu (1881 - 1962)

" Il fut le chantre des terroirs et des libres espaces et des gens simples qui en vivent face aux conflits sociaux et aux évolutions d'un monde moderne en devenir "

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La Grotte à l'Homme, roman breton de Paul Vimereu

Ce roman, le dernier publié du vivant de l'auteur, se situe dans la baie de Cancale, baptisée Ostrac. En épigraphe, Paul Vimereu annonce :

« … Et je cherchais ainsi, sur le fond du granit,
La fibre de ce siècle et son trouble infini
 … »


(ou La Fille de l'Armada - 1951)

Couverture du roman La Grotte à l'Homme

« … Les personnages en quête de leur origine errent du Grouin à Port-Mer et de la forêt de Scissy au Mont Saint-Michel … » (1).

« … Ludovic, peintre amateur parisien, vient y chercher l'inspiration. Il fait la connaissance du Docteur Scrignac campé dans un personnage original … . On y trouve sa jolie femme Gismonde, avide de « paraître » et le vieux Daurignac, passionné d'histoire et d'archéologie, ainsi que d'autres habitants de ce célèbre port ostréicole.

L'ambiance mystérieuse du livre se greffe sur le secret de la grotte du Grouin et l'attrait irrésistible entre Ludovic et Margaret, jeune beauté cancalaise, fille d'un carrier de la mer, descendante en ligne directe d'un soldat espagnol échoué sur les côtes bretonnes, lors de la déroute de « l'Invincible Armada » en 1588
 … » .

Ci-contre : Couverture de l'édition originale de 1950


Couverture du roman La Grotte à l'Homme, édition de 1986

Ce roman aborde deux thèmes principaux. Le premier, l'hérédité, c'est « la fibre secrète » qui se transmet au cours des générations et qui peut expliquer l'attrait ou au contraire l'inimitié entre deux êtres. Le second c'est l'étude sociale du progrès et du modernisme et de leurs conséquences sur la machine humaine. La vie pittoresque à Cancale est fidèlement dépeinte et les situations, parfois comiques, se mêlent aux intrigues sentimentales et sociales (2).

« … Qu'importe leurs amours contrariées, leurs espoirs ou leurs désillusions, … qu'importe l'intrigue trop chargée, trop intellectuelle …, nous retrouvons … l'imagination ou la rêverie au service de l'érudition, l'espoir en la jeunesse et en sa fougue, l'amour du détail vrai qu'il soit vu, entendu ,ouï, goûté, senti ; surtout une foi profonde en l'homme de quelque civilisation qu'il soit, si cet homme sait vivre heureux au sein d'une nature qui n'est jamais ingrate … » (1).


Ci-dessus : Couverture de l'édition de 1986


(1) Yves REULIER, Docteur ès lettres, Allocution du 25 octobre 1975

(2) Irène et Philippe BOULONGNE, Avant-propos de "Sur les pas de Paul Vimereu en pays breton, 1982"

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