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Les Faneurs de la Forteresse, roman de Paul Vimereu
Roman autour d'une Forteresse (Prix de l'Amitié par le Livre, 1939)

« L'action se déroule vers 1907 aux environs de Soissons, au Fort de Condé, à l'emplacement des meilleurs vignobles, au confluent de l'Aisne et de la Vesle, où cette construction militaire à vocation protectrice, exproprie le terrien Couffaux, antimilitariste de surcroît qui, furieux, se retire dans une cabane, au milieu du bois de Missy » (1).
Ci-contre : Couverture de l'édition originale de 1939
Bois gravé de Marcel Gaillard
« C'est dans ce fort que va vivre Francis Saulchoy, étudiant en médecine et jeune recrue. Il y jouera le rôle de major et disposera d'un infirmier pittoresque en la personne de Bricotin. Il y rencontrera plusieurs officiers et sous-officiers dont les travers exciteront la verve du romancier et y fera d'étonnantes découvertes en tous genres » (1). « Il sympathisera notamment avec le séminariste Géryen et leurs différences philosophiques ne les empêcheront pas d'ouvrir un débat sur le problème du mal » (2).
« Mais Couffaux recevra ses amis pour goûter le vin et raconter des tas d'histoires mystérieuses. Autre compensation, la rencontre avec Flochon, la fille du fermier Fybal » (1). « Le fort sera désaffecté et Couffaux pourra à nouveau cultiver ses vignes. Mais sa vengeance sera de courte durée car, repris dix ans plus tard par les Allemands, l'issue sera dramatique et l'imprévoyant Couffaux comprendra trop tard la signification bienfaisante de l'œuvre contre laquelle il s'était acharné » (2).
Le roman réalise une « originale, vigoureuse et saine illustration du vieil adage latin : " Si tu veux la paix, prépare la guerre " » (2). « Mais à la façon Vimereu, le roman militaire se mêle au roman d'aventures, à la satire de certaines méthodes humaines, à la légende voisinant la fable, au Dieu Pan esprit de ces lieux agrestes, aux échappées romanesques. C'est une belle page d'histoire trop belle pour n'être pas publiée et dont l'effet séducteur entraîne le lecteur » (1).

(1) D'après un article de Guy VANHOR, Journal du Centre, 1939
(2) D'après un article du Docteur René LE PORT, Journal de Normandie, 10/12/1939